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John Mayall presse

3 juin 2006

BLOG D'INFORMATIONS PRESSE "John Mayall est

BLOG D'INFORMATIONS PRESSE

"John Mayall est au blues ce que Miles Davis est au jazz."

Contact booking exclusif: http://www.andre-soulies.com



TOURNEE DE JOHN MAYALL EN FRANCE 2010

du 1er au 24 octobre 2010

1 Vernouillet (Centre culturel Atelier Spectacles), 2 Herouville St Clair (Big Band Café), 3 Chaulnes (Salle des fetes), 4 LeHavre (Magic Mirrors), 5 Le Mans (L'Oasis-1ere partie: The Yardbirds), 6 Nantes (Cité des Congres-1ere partie: The Yardbirds), 7 Ris orangis (Le Plan), 8 Leffrincouke (La Poudriere-1ere partie: The Yardbirds), 9 Nancy (Nancy Jazz Pulsations Festival-1ere partie: The Yardbirds), 10 Poligny (Moulin de Brainans), 11 OFF, 12 Zurich (Volkhaus), 13 Dijon (Talant), 14 Paris (La Cigale:1ere partie: The Yardbirds), 15 Angers (Centre des Congres- 1ere partie: The Yardbirds), 16 Limoges (Centre Culturel John Lennon), 17 Bordeaux (Theatre Femina- 1ere partie: The Yardbirds), 18 Toulouse (Le Bikini-1ere partie:The Yardbirds), 19 OFF, 20 Marseille (Espace Julien-1ere partie: The Yardbirds), 21 Blois (Scene Nationale-Halle aux grains), 22 St Brieuc (Salle L'Hermione), 23 Poitiers (Le Confort Moderne), 24 Reims (la Cartonnerie).      

Le nouveau groupe de John Mayall

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Nouvel Album: TOUGH

Ecoute sur Deezer: http://www.deezer.com/fr/music/john-mayall

TOUGH


Back to the roots: l'un de mes albums preferes (double album) en ecoute complete sur Deezer. C'est cette" science" particuliere de la combinaison des 3 notes "primaires" du Blues qui font de cet alchimiste qu'est Mayall un createur d'univers:

http://www.deezer.com/fr/music/john-mayall#music/john-mayall/back-to-the-roots-103917


Andre Soulies / Nuits Bleues Productions

présentent:

aff

Tournée d'octobre 2008

4 Salaise/sur/Sanne (Blues festival) 5 Bourg en Bresse (La Tannerie) 6 Bale (Casino)
7 Belfort (Maison du Peuple) 8 Caen (Zenith)  9 Lille (Festival Jazz en Nord-Zenith)
10 La Rochelle (festival de Jazz) 11 Nancy Jazz Pulsations  12 Bruxelles (AB)
13 Cléon (La Traverse) 14 Massy (centre culturel) 15 Paris (Le Bataclan)
16 Brest (La Carene)  17 Queven (centre culturel)   18 St Nazaire (Escales-Vip)
19 Rouillac (La Palene)  20 Bordeaux (La Médoquine)  21 Toulouse (jazz sur son 31)
22 Montpellier (Victoire7)  23 Perpignan (Mediator)  24 Monaco (le Moods)

JOHN MAYALL: Tournée Europeenne de juillet 2007.

Juillet  5 BARCELONE  6 FRIBOURG 7 ANVERS   8 EINDHOVEN   9 ZOETERMEER  10 LEFFINGE 11 WEERT   12 DUNKERQUE 13 GENEVA  14 PISTOIA   15 BRESCIA  16 MALTE   17 MASCALUCIA   18 ROME  19 SAVONA  20 GRAZ  21 BUDAPEST  22 WARSOVIE  23 POZNAN   24 PRAGUE   25 LE LAVANDOU 26 OFF  27 GRANADA   28 ALICANTE  29  DISPONIBLE 30 DISPONIBLE   31 ALBI  Aout  1 MONTPAZIER  2 ZARAGOZA   3 VITORIA    4 off   5 BEDFORD   

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Tournées précédentes en France MARS 2005 09 BEAUVAIS (Blues Festival) - 10 SAVIGNY LE TEMPLE (Prevert) - 11 BREST( Le Quartz), - 12 COUTANCES (Théatre), - 13 ARRAS ( Fest Jazz en Artois) - 14 RENNES (Salle de la Cité), - 15 REIMS (La Cartonnerie), - 16 GRENOBLE (Jazz festival) - 17 BLANC-MESNIL(fest BBleues) - 18 CONFLANS (theatre) - 19 ABBEVILLE (Nuit du Blues), - 20 CLEON ( Blues de Traverse), - 21 NANTES (Salle Paul Fort), - 22 TOURS (La Pleiade-La Riche) - 23 TOULOUSE (La Mounede), - 24 PERPIGNAN (El Mediator), - 25 MONTPELLIER (Le Rockstore), - 26 MARSEILLE (Dock des Suds)  MARS 2006 08 BRUXELLES - 09 MENIN (Bel) - 10 ECH s Alzette (lux) - 11 TROYES - 12 BERNE (Suisse) - 13 BELFORT - 14 VERVIERS - 15 BICHWILLER - 16 EPERNAY - 17 LE MANS - 18 LEOGNAN - 19 ENGHIEN - 20 ALENCON - 21 PARIS Bataclan - 22 MANTES - 23 BESANCON - 24 LYON - 25 SANARY - 26 AVIGNON - 27 MONT DE MARSAN - 28 CAHORS - 29 ISTRES - 30 BOURG/LES/VALENCE - 31 PALAISEAU - Avril 2006 - 01 CONCARNEAU - 02 ST BRIEUC 

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JOHN MAYALL "A hard road"

Figure mythique (le mot n'est pas trop fort) du Blues Rock, John Mayall réunissait volontiers, le temps d'un disque, une formation "les Bluesbreakers" dont la marque de fabrique était l'incomparable talent de ses membres. Après EC, Peter Green. Guitariste phénoménal, probalement aussi doué que "Slowhand", Green, en compagnie de Mayall le Sorcier, de John Mc Vie, bassiste inébranlable et d'Ainsley Dunbar, va graver quelques bonnes plages de Blues, pleines de jus qui nous ont déssalé les oreilles en ces temps d'engourdissement obligé.
Green et Mc Vie vont ensuite contribuer avec M. Fleetwood et consorts à la gloire du Mac 1 ère mouture (si vous êtes fondu de Brit Blues, procurez vous toutes leurs productions, ça vaut vraiment le détour), Dunbar va mettre au point l'AD Retaliation qui n'aura pas le succès qu'il méritait et Mayall va tracer sa route puis recruter un petit jeune plutôt pas mal : Mick Taylor.
En ces temps antédiluviens Mayall fut une sorte d'accoucheur de talents dont la pépinière a produit de jeunes pousses plutôt glorieuses. Rien que pour ça, il mérite un grand coup de chapeau. Respect comme dirait l'autre.

John Mayall, Peter Green, John McVie, Aynsley Dunbar,pour qui aime le blues chacun de ces noms est grand. Alors imaginez un album les reunissant. Il existe et s'appelle A Hard Road. Chaque chanson est d'une grande chaleur, et ressens le plaisir que les artistes ont eu a les jouer. Peter Green n'a rien a envier a son predecesseur (clapton). Sa guitare a sa propre identite et tend tout autant vers l'excellence.

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Claude Taylor à la console.

Prochaine tournée: Octobre-2008

BOOKING: http://www.andre-soulies.com/    

   EMAIL: andre.soulies@wanadoo.fr


JOHN MAYALL: Tournée Europeenne de juillet 2007.

Juillet  5 BARCELONE  6 FRIBOURG 7 ANVERS   8 EINDHOVEN   9 ZOETERMEER  10 LEFFINGE 11 WEERT   12 VERVIERS 13 GENEVA  14 PISTOIA   15 BRESCIA  16 MALTE   17 MASCALUCIA   18 ROME  19 SAVONA  20 GRAZ  21 BUDAPEST  22 WARSOVIE  23 POZNAN   24 PRAGUE   25 LE LAVANDOU  26 OFF  27 GRANADA   28 ALICANTE  29  ESPAGNE 30 ESPAGNE  31 ALBI   Aout  1 MONPAZIER  2 ZARAGOZA   3 VITORIA    4 off   5 BEDFORD           

Contact:andre.soulies@wanadoo.fr


actualites

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http://www.rtl.fr/musiques/article.asp?dicid=534560


Johnny Hallyday est depuis quelques jours en studio à Los Angeles pour l'enregistrement d'un album de blues "grand public".
quelques invités seront de la partie : John Mayall,Keb'Mo,Taj Mahal,Bono......la  sortie de l'album est prevue a l'automne. 14.06.07

Du beau monde sur le prochain Johnny
"Le prochain album de Johnny hallyday se précise. L'enregistrement de ce
disque de blues grand public a démarré il y a quelques jours, à Los Angeles.
La star commence à réunir des invités prestigieux pour l'accompagner.
Ainsi, un titre a été mis en boîte avec le légendaire guitariste John Mayall, et
un autre avec Taj Mahal, figure mythique du blues. On pourra entendre également,
sur un morceau, le musicien Keb'Mo', autre référence du genre.
Johnny, qui attend de nouveaux invités, enregistrera aussi le titre composé pour
lui par Bono, le leader de U2, intitulé "I am the Blues".
L'ensemble des chansons devrait être bouclé d'ci la fin du mois.
La sortie commerciale de l'album est prévue à l'automne prochain." Le Parisien - 14/06/2007


"1h50 de blues pur et dur, on sent que c’est lui qui dirige, toujours d’une main de fer, les interventions et les solos. Ce mec a plus de 70ans, mais il en impose superbement.
Joe Yuele (batterie) et Hank Van Sickle (basse) assurent bien, mais c’est le son de la guitare et ses dialogues avec l’harmonica et/ou le clavier qui donnent la couleur et l’ambiance.
Buddie nous fera un pot pourri d’intros (Layla, Paint it Black, Dazed & Confused..) comme autant d’hommages à ces blancs becs anglais, qui au début des sixties jouèrent les grands classiques des vieux bluesman de Chicago et du delta du Mississipi.
John Mayall fut leur professeur.
Des années après il est toujours là, avec cette flamme bleue intacte".

joshuatree
Hank Van Sickle
http://www.hankvansickle.com/



Publicité
2 juin 2006

Dedicace

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John Mayall à Avignon (graphisme John Mayall). Dédicace à Etienne Soulies.

buddy

Re: John Mayall

Message par BAYOU le Sam 18 Mar 2006 - 19:59

J'ai assisté à un de ses concerts voici tout juste un an voilà ce que j'en disais:

John Mayall assure à l’entrée la vente de ses CD et DVD, tout seul comme un grand, sans service de presse, sans aide. Beaucoup de photos, de dédicaces, moi j’ai oublié mon appareil numérique, et j’ai à peine 10E sur moi….
J’échange toutefois quelques mots ( Mes quelques rudiments d’anglais me sont utiles) et je lui demande quel est selon lui le meilleur guitariste avec lequel il ait joué (Clapton, Mick Taylor, Peter Green, Harvey Mandel…)
Grand sourire "THE NEXT"…
Un qui a l’accent de son Texas natal, c’est Buddie Wittington qui, avant l’arrivée de Mayall, sur scène nous balance Done Somebody Wrong d’Elmore James, immortalisé par l’Allman Brothers Band sur le célèbre Fillmore East) et Just Got Back from Baby’s de ZZTOP, (entre texans !)

Arrive le père Mayall avec son harmonica, une petite guitare et son clavier.

1h50 de blues pur et dur, on sent que c’est lui qui dirige, toujours d’une main de fer, les interventions et les solos.Ce mec a plus de 70ans, mais il en impose superbement.
Joe Yuele (batterie) et Hnak Van Sickle assurent bien, mais c’est le son de la guitare et ses dialogues avec l’harmonica et/ou le clavier qui donnent la couleur et l’ambiance.
Buddie nous fera un pot pourri d’intros (Layla, Paint it Black, Dazed & Confused..) comme autant d’hommages à ces blancs becs anglais, qui au début des sixties jouèrent les grands classiques des vieux bluesman de Chicago et du delta du Mississipi.
John Mayall fut leur professeur.
Des années après il est toujours là, avec cette flamme bleue intacte.
R E S P E CT
Et dès la fin du concert, le père Mayall, toujours en tenue de scène ( Tee shirt et pantalon clair), sort sa table, ses CD et DVD devant le théâtre ..et la vente continue !

Il est 23h il fait 8° dehors
Les vieux blusmen ne meurent jamais

Mon Blog
http://mick.over-blog.com/
Nouveau, le forum
http://rock-music.weshforum.com/


John Mayall au Rouge Gorge - par David le 07/05/2006 --- 16:35

Abracadabra, …voici John Mayall !
John Mayall & The Bluesbreakers – Le Rouge Gorge – 26 mars 2006

Ce n’est certainement pas évident pour un artiste à la réputation de John Mayall de se laisser accoster de si près par ses fans. Pourtant John Mayall était déjà dans la salle du Rouge Gorge plus d’une heure avant le concert, à la disposition de son public.
Une fois de plus le Rouge Gorge était complet et se permettait de refuser l’entrée aux mal prévenants, qui n’avaient pas pris les dispositions adéquats pour satisfaire leurs joies auditives et visuelles, pour le show du légendaire John Mayall. Malheureux furent les avignonnais non inquiétés, alors que dans la salle, des Espagnols avaient pu s’organiser de la plus belle des manières pour ne point rater l’événement.
Buddy Whittington défriche l’air du Rouge Gorge et les oreilles du public permettant à la machine « Bluesbreaker » de se préchauffer. Accompagné par une section rythmique (Joe Yuele et Hank Van Sickle) toujours aussi fidèle à John Mayall, Buddy tente d’émouvoir le public un brin perplexe. Buddy met à la disposition de l’assemblée quelques audacieuses envolées de six cordes, appliquées avec justesse, efficacité et personnalité.
Le public, à ma surprise, semble peu touché par les esquisses musicales du guitariste ou alors la bonne moitié d’entre eux dissimule son allégresse.
Une impression qui disparaît avec l’arrivée du « géant britannique » : John Mayall.
Rassuré ! Je n’aurais jamais pensé que cette expression publique pouvait disparaître aussi rapidement.
Le Rouge Gorge, par son cadre majestueux, offre régulièrement une étincelle d’embrasement pour les artistes amoureux des ambiances intimes des Pubs anglais et des Clubs de Chicago. Forcément, John Mayall, lui est conquit par la délicatesse du lieu et profite alors de ce moment opportun pour s’ouvrir à son public. Ce qui devient très intéressant pour le public qui assiste à un show de John Mayall qui se rend attentif et attentionné envers le public.
Je dois dire que l’anglais habitué des grandes scènes n’a pas l’occasion de s’ouvrir de telle façon et de narrer quelques anecdotes.
Un mince retentissement d’enthousiasme se fait ressentir toujours dans le même coin du Rouge Gorge, par d’éternels fidèles à la programmation Blues d’Avignon. De temps à autres des détachements d’exaltations se fondent dans la masse, par ci par là.
M
ais à étudier de près les réactions de l’auditoire, au fil des homériques Blues de John Mayall, il semblerait que de nombreux visiteurs n’en décroisent pas les bras et ne se décrispent pas les lèvres.
Alors, que le Pape du Bristish Blues avance en sens unique, un gros pourcentage du public, (quatre cent cinquante personnes sur six cent), poursuit la visite musicale du « musée ».
Quelques inconditionnels tenteront, en vain d’émoustiller l’éveil sensoriel de leur voisinage.
Mais Sir Mayall, avec un flegme personnel, entretien avec ferveur son aventure et la partage de ses connaissances.
Ce n’est qu’après des évolutions « harmonicales » spectaculaires et arrivé au rappel, que le public se réveille, en réalisant que c’est bien le véritable John Mayall qui a su leur ouvrir une petite porte de son jardin privé. Une prise de conscience magistrale qui permettra un double retour de la star, avant que celui ci ne retrouve ses fans au stand de merchandising.
Perplexité face au charisme du légendaire musicien, timidité face à la modestie de cette star… ???
Pourtant le public était hétéroclite…une veine pour un concert de Blues … !!!
David

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John Mayall décoré

13/06/05

La reine Elizabeth a élevé John Mayall au rang d'Officier de l'Ordre De l'Empire Britannique le 10 juin dernier, c'est-à-dire quelques jours avant la sortie de son dernier disque Road Dogs paru le 14 juin chez Eagle Records. Dans la liste de décoration figurait aussi le guitariste Brian May des Queen, et Jimmy page le guitariste de Led Zeppelin.

http://www.villarderohde.com/08_FEB.W_Z_109_20060208.pdf

http://www.senart.com/sites/web/fichier/media212.pdf

19 mai 2006

Blues from Laurel Canyon

19 mai 2006

John Mayall

John Mayall
Cahors - Foyer valentré - 28 mars 2006

john_mayall_

La soirée est sur le point de débuter. Dans le hall s’entassent un tas de fans. Ils discutent autour d’un verre avec une obsession commune, John Mayall sur la scène de la salle valentré. Nous devons cette belle rencontre aux organisateurs du festival de blues de Cahors qui vont et viennent décidés à superviser un spectacle sans incident. Une petite mise en bouche avec la programmation, encore secrète, du mois de Juillet / Août. En effet, quelques informations ont été accordées notamment la venue de Canned Heat, groupe mythique des sixties. C’était pour être franc le deuxième sujet de conversation. Afin d’être fixé et pour continuer de rêver éveillé, rendez vous sur http://www.cahorsbluesfestival.com/

Les organisateurs ont réussi leur pari puisque la population locale s’est déplacée. Les anglais, ayant fortement peuplé nos campagnes depuis ces dernières années, sont bien évidemment de la fête et cela aurait été le moment idéal pour récupérer nos belles maisons en pierre (sic !). Les rumeurs, au fil des discussions, ont cependant prisent le dessus.

Les musiciens nous tiennent en haleine tout au long : Les notes de la guitare résonnent et planent au dessus de nos têtes comme si le toit laissait entrevoir le ciel étoilé dans cette petite salle devenue le temps de quelques chansons une rue étroite pleine de souvenirs. Les artistes sont en osmose, les doigts se défoulent et escaladent une à une les frettes de leurs chères guitares. Quatre monstres tout en décontraction. Le guitariste laisse entrevoir quelques sourires en coin lorsque sa guitare se met à parler sous l’œil attentif et réjoui du taulier. John, multi instrumentiste, laissera parfois ses pulsions prendre le dessus et rejoindre les envolées du guitariste. Un duel de taille.

La légende du blues interprète ses succès et nous amène en voyage à travers ses compositions. Le rythme s’engouffre dans nos cœurs encore pur qui n’attendaient qu’une chose, un souffle nouveau, un souffle de bien être procuré par cet instrument enivrant : L’harmonica. Pour preuve, les notes s’enflamment et le souffle du chanteur laisse de marbre sur « The laws must change » ou encore sur le fameux « Room to move ». La voix chaude du chanteur rappelle avec nostalgie ces années bénites, les sixties. De nombreux titres se sont enchaînés, citons les plus marquants : « Congo square », « Accidental suicide », « Wake up call » ou bien encore « Prisons on the road ». Le dernier rappel de la soirée se fera devant un artiste, un seul, John Mayall, sans oublier son clavier à qui l’on doit « Boogie albert ». Le perfectionnisme de l’artiste donnera une autre dimension à ce titre, magnifiquement interprété et d’une précision époustouflante.

1211

Comme si le blues faisait partie intégrante de notre culture, le public est excité à l’idée de découvrir chaque titre. Certains se laissent aller et envoient quelques « Yeah ! » et autre « Allright » devant ce spectacle au son parfait. Nous sommes envahis d’émotions diverses et en plein dans leur univers qu’ils ont su planter dès les premières notes si bien que chacun d’entre nous a du, à un moment ou un autre, avoir l’impression agréable de se retrouver seul et de profiter égoïstement d’un trésor inédit.

Merci à l’organisation ainsi qu'à oscartramor's father pour cette aventure!  Fab

http://www.mygmusique.com/PHP2/base_bruits.php?id=177

Une exclusivité Blues Magazine

INTERVIEW

JOHN MAYALL

Festival Blues à gogo du Havre

le 16 Octobre 1999

Blues Magazine : Lorsque tu étais enfant, quel musique écoutiez vous toi et ta famille ?

John Mayall: Du jazz et du Blues.

Blues Magazine : Tu n'es devenu musicien professionnel qu'à partir d'une trentaine d'années. Pourquoi ne pas avoir tenté d'imposer le Blues avant ?

John Mayall : Ce n'était pas possible avant. Il n'y avait pas d'opportunité.

Blues Magazine : Tu dis avoir été très influencé par JB Lenoir.

John Mayall : Oui, c'est une de mes principales influences. Les paroles étaient fantastiques et sa musique était fantastique.

Blues Magazine : Aujourd'hui, quels artistes écoutes tu ?

John Mayall : En ce moment, Alanis Morisette est ma chanteuse préférée de la scène musicale contemporaine.

Blues Magazine : Quand et comment as tu commencé l'apprentissage d'un instrument ?

John Mayall : A l'âge de 13 ans, j'ai appris le piano. La guitare et l'harmonica c'est venu plus tard.

Blues Magazine : Tu travailles beaucoup le piano, l'harmonica, la guitare et ta voix ?

John Mayall : Non. Je ne les travaille que sur scène.

Blues Magazine : Pourquoi ne joues tu pas plus de guitare ?

John Mayall : La guitare n'est pas mon instrument principal. Le piano a toujours été mon instrument de prédilection.

Blues Magazine : Comment fais tu pour découvrir tous ces guitaristes qui entament des carrières solo une fois passés chez les Bluesbreakers ? As tu un truc particulier ou une grande rigueur de travail ?

John Mayall : Je choisis des musiciens avec lesquels j'ai envie de jouer. Ensuite nous travaillons et si vous venez nous voir en concert, vous vous apercevez que c'est naturel pour nous de jouer ensemble.

Blues Magazine : Tu as travaillé avec différentes sortes de formations. Quel est la formule qui te convient le mieux ?

John Mayall : C'est le quartet qui me convient le mieux.

Blues Magazine : A ce jour, quel est le guitariste qui t'a le plus impressionné ?

John Mayall : Buddy Whittington.

Blues Magazine : Pourquoi as tu quitté la Grande Bretagne pour aller habiter à Los Angeles ?

John Mayall : Le climat est plus agréable là-bas.

Blues Magazine : Deux guitaristes des Bluesbreakers, Peter Green et Mick Taylor, n'ont pas connu la carrière musicale à laquelle ils étaient promise. Pourquoi ?

John Mayall : Je ne sais pas. Il faudrait leur demander à eux. Je ne suis pas Mick Taylor ou Peter Green.

Blues Magazine : Revois tu parfois des anciens Bluesbreakers ?

John Mayall : Oui, de temps en temps. Blues Magazine : Tu as changé de maison de disques, alors que tu avais enregistré trois bons disques chez Silvertone.

John Mayall : C'était un contrat pour trois disques et Silvertone ne l'a pas reconduit.

Blues Magazine : Sur tes derniers disques, tu joues avec des musiciens prestigieux, tels que John Lee Hooker, Buddy Guy, Mavis Staples, Mick Taylor...Est ce par effet de mode, pour des raisons commerciales, par amitié ou en reconnaissance envers leur musique ?

John Mayall : J'ai joué avec tous ces musiciens car ce sont des amis.

Blues Magazine : As tu un album préféré ?

John Mayall : Mon album préféré est toujours le dernier car il représente mon travail actuel.

Blues Magazine : Tu es reconnu par les amateurs de Blues mais tu n'as pas connu un aussi gros succès que Eric Clapton. Es tu parfois un peu aigri de ce manque de succès ?

John Mayall : Non, j'attends toujours le succès international. J'ai tout mon temps.

Propos recueillis par Patrick Guillemin et Michaël M. au Festival "Blues à gogo" du Havre


13 avril 2006

John MayallBataclan - Paris 21 Mars 2006

John Mayall
Bataclan - Paris 21 Mars 2006 FORMIDABLE CONCERT :de l'excellent blues matiné de jazz, rock et R&B.
John MAYALL chante ( voix peu ordinaire ) et joue de 3,4...5 instruments.C'était le "prof."de CLAPTON,Mick TAYLOR,de FLEETWOOD MAC,etc..Il a..73 ans et rien ne peut l'arréter;meilleure forme que Mick JAEGER et K.RICHARDS.Il laisse son guitariste BUDDY WHITTINGTON libre et celui-ci montre son immense talent.Vraiment un grand guitariste de Blues,grand guitariste tout simplement;et une voix de R&B.Le batteur est puissant et un vrai métronome.Bassiste quasi-parfait,mais trop discret.D'excellents morceaux mais pas les plus connus, sauf 2.Excellente ambiance : des fans ( dont moi depuis...1967),des connaisseurs, et des..." British " ! au moins 200 !Malgré une majorité de quadra/quinqua,des "djeunsss" d'ages divers.La relève des amateurs de blues est là.J.Mayall & the BB , c'est un "autre " Blues,une sonorité, une sensiblité différente du blues traditionnel.Une alternative au Chicago Blues. Ce sera une découverte pour beaucoup.De plus ils sont " sincères " malgré du
métier et l'immense expérience de MAYALL.Allez-y détendu(e)et l'esprit ouvert, vite car J.MAYAL n'est plus très jeune ( sans cynisme ).
http://honeybluesbea.skyblog.com/3.html

JOHN

mayall___friends_2john

BUDDY website

Greetings from Bordeaux!!! I have seen u with the Bluesbreakers at Leognan, i like the way u play Buddy! Your guitar speak and sing in your hands! (more about my feeling of the Concert on the url)http://pittlabo.org/index.php?2006/03/18/62-concert-de-john-mayall-le-18-mars-2006.html

Léognan March 18 Thank you for this splendid spectacle that you gave with John, hank and Joe I often look at the DVD. Thank you for the plectrum in french "médiator" to your name and for the autograph and your kindness. In france en 2007 Long life the blues and you Bernard

Hie Buddy I met you on john Mayall's concert held in alençon france on the 20 March 2006.I've spend a very good time.You play guitar so good,it's a dream.thank you very very much.I'm a french photographer for London features international.Bye!Hopping to meet you soon !

Hi buddy, well we'just left the Galli theater in Sanary where you've played with john mayall and we can say that your performance was great.You really do have talent to let your guitar sing even if we know that your skill is to get everything you want from your guitar.We don't know if your busy schedule will let you time to answer our message but if you have a few minutes we'll be pleased to get news from you. You told us you would be back in france in fall, so we're really looking forward to hearing your guitar and of course john mayall's harmonica and song (which I believe wouldn't be what they are without your guitar!!) Well, we hope you'll enjoy france and wish to see you in a very near future. See ya and keep doin' what you're doin' Eric and Céline

saw you yesterday at LE MANS. It was an impressive concert cause of your playing,your style and your feeling, and also by the sound of the group (not too loud and clearly defined). John MAYALL is "un monsieur"; the rythm section, a groove metronome. Thank you for this moment. My guitar is waiting for me (I have a lot of work) Have a good time on the road and see you later. Hugues http://www.chezhug.net

Slt Copain, hier a Epernay j'ai assisté a l'un des plus beau concert de ma vie.Je t'ai entendu jouer des centaines de fois et par chance j'ai pu te voir enfin faire chanter ta guitare.Je voulais te remercier pour les deux heures de bohneur que tu m'as procuré.Tu es le plus grand !!! c'est la premiere fois que je peux approcher un artiste de ton ampleur d'aussi pres,lui serrer la main, discuter avec en toute simplicité. MERCI POUR TOUT ET VIVE LE BLUES ....

http://www.buddywhittington.com/

J'ai assisté à un de ses concerts voici tout juste un an voilà ce que j'en disais:

John Mayall assure à l’entrée la vente de ses CD et DVD, tout seul comme un grand, sans service de presse, sans aide. Beaucoup de photos, de dédicaces, moi j’ai oublié mon appareil numérique, et j’ai à peine 10E sur moi….
J’échange toutefois quelques mots ( Mes quelques rudiments d’anglais me sont utiles) et je lui demande quel est selon lui le meilleur guitariste avec lequel il ait joué (Clapton, Mick Taylor, Peter Green, Harvey Mandel…)
Grand sourire "THE NEXT"…

Un qui a l’accent de son Texas natal, c’est Buddie Wittington qui, avant l’arrivée de Mayall, sur scène nous balance Done Somebody Wrong d’Elmore James, immortalisé par l’Allman Brothers Band sur le célèbre Fillmore East) et Just Got Back from Baby’s de ZZTOP, (entre texans !)


Arrive le père Mayall avec son harmonica, une petite guitare et son clavier.

1h50 de blues pur et dur, on sent que c’est lui qui dirige, toujours d’une main de fer, les interventions et les solos.Ce mec a plus de 70ans, mais il en impose superbement.
Joe Yuele (batterie) et Hnak Van Sickle assurent bien, mais c’est le son de la guitare et ses dialogues avec l’harmonica et/ou le clavier qui donnent la couleur et l’ambiance.
Buddie nous fera un pot pourri d’intros (Layla, Paint it Black, Dazed & Confused..) comme autant d’hommages à ces blancs becs anglais, qui au début des sixties jouèrent les grands classiques des vieux bluesman de Chicago et du delta du Mississipi.
John Mayall fut leur professeur.
Des années après il est toujours là, avec cette flamme bleue intacte.
R E S P E CT
Et dès la fin du concert, le père Mayall, toujours en tenue de scène ( Tee shirt et pantalon clair), sort sa table, ses CD et DVD devant le théâtre ..et la vente continue !  Il est 23h il fait 8° dehors
Les vieux blusmen ne meurent jamais
   http://mick.over-blog.com/

m_Mayall_Bruxelles

Bruxelles mars 2006


Publicité
5 mars 2006

J JOHN MAYALL Le père spirituel du blues moderne

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JOHN MAYALL  Le père spirituel du blues moderne

Au Pays Du Blues http://bluesland.zikforum.com/sutra1871-John-Mayall.htm

John Mayall a toujours pas mal d'allure en septuagénaire chenu (on peut rappeler qu'il est né en 1933 dans les parages industriels de Manchester) et, quarante ans après le premier enregistrement qu'affiche sa discographie officielle (John Mayall plays John Mayall), le compagnon de route de Clapton assure encore superbement avec ses Bluesbreakers dernière couvée, sous un titre nous renvoyant aux grands espaces des chevauchées mécaniques dans le genre des anges à gros cubes ou des routiers de l'Ouest burinés par les pluies acides …

Le départ (Road Dogs) se fait en déménageuse à gros pneus et suspension rythmique binaire, guitares flambantes et litanie d'introduction du vieux loup de terre, « destination partout ». Tout de suite après, avec relents autobiographiques de sale gosse chialant le blues à l'instar de papa, Short Wave Radio enchaîne avec du Mayall de pure filiation, saluant Muddy Waters au passage de sa démarche chaloupée ; et la virée va faire alterner, ensuite, les climats sucré-salé, les tonalités rock-blues-folk (So Glad ou Forty Days, entre autres) et les vraies ballades lyriques (To Heal The Pain, avec sa touche country) ou plus dramatiques, comme le somptueux Beyond Control, avec une palette de sons que les jeunes loups à dents de lait devraient envier au magistral vioque …

John Mayall et les Bluesbreakers Road Dogs Eagle

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On lui souhaite encore beaucoup d'anniversaires comme ça, 31 décembre 2004

Commentaire de : P-henri Thoreux (France) - Voir tous mes commentaires
(TOP 50 REVIEWER)    (REAL NAME)   
John Mayall est un artiste extrêmement attachant. Un immense bonhomme à qui l'on doit notamment d'avoir instillé l'acidité et l'émotion du Blues dans la pop et le rock anglais. D'Eric Clapton à Peter Green, d'Alvin Lee à Jimmy Page en passant par Keith Richard et j'en passe, tous les grands ont été sensibles à son influence.
A soixante-dix ans Mayall n'a rien perdu de son ardeur juvénile et de son enthousiasme communicatif. Et ce concert, superbement enregistré et filmé en est le vibrant témoignage, dégageant une pêche d'enfer.
Au clavier, à la guitare, à l'harmonica ou encore au chant c'est une vraie jubilation.
Les amis partageant avec lui ce beau moment d'émotion sont à l'unisson du maître. Une petite réserve au sujet d'Eric Clapton qui ne donne pas l'impression de donner tout le jus dont il est capable. Surtout par comparaison avec Buddy Whittington qui fournit à ses côtés une prestation particulièrement fluide et inspirée. Quant à Mick Taylor, il se déleste mine de rien de quelques sublimes riffs exécutés avec autant de précision que de feeling sur sa bonne vieille Gibson. On en redemande.

6 février 2006

John Mayall est au blues ce qu'est Miles Davis est au jazz.

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John Mayall est au blues ce qu'est Miles Davis est au jazz.
Un incroyable musicien multi instrumentiste, une légende vivante infatigable et authentique « artisan du blues « qui est malheureusement oublié ou méconnu du grand Public.

Cet anglais né en 1933 ( 68 ans cette année ) connaît toutes les subtilités de ces fameuses douze mesures, a eu dans son groupe ( John Mayall and the Bluesbreakers ) des cadors comme Peter Green ( fondateur de Fleetwood mac ),Jack Bruce ( Cream) ,John MC Vie ( encore Fleetwood Mac )Steve Winwood ( l’incomparable créateur du groupe Trafic,Eric Clapton ( oui ,God himself !!!) l, et entre autres, Mick Taylor ( le 5ème Rolling Stone après la mort de Brian Jones ) a qui l'on doit les meilleurs albums des Rolling Stones entre 1971 et 1974.
John Mayall surnommé le père blanc du Blues a commis une quarante d'albums et joue toujours ( il est venu en France dans ma bonne ville ( Rouen )où nous étions 100 personnes dans la salle ).Assez pitoyable il faut bien le dire !!!
Je pense à lui car Mister Boom Boom ( johnny lee Hooker vient de partir et malgré sa stature mondiale,nous pouvons remercier l'ensemble des chaînes françaises pour leur hommage grandiose à ce génie du blues...
No Comment!!!
Les meilleurs albums sont : Blues from laurel Canyon - 1968- ( avec un son qui semble sortir tout droit du Mississippi, » « Crusade. (1967 avec la légendaire chanson "Death of JB Lenoir" ) ,"A Hard Road ( avec Clapton dans tous les solos de guitares ), » Looking back( 1969),»Empty room( 1970 ) » et dans les années actuelles le fabuleux « Blues for the Lost Days ( 1997 ) et le dernier opus en date « Along For the ride ( 2001 ) avec excusez du peu :Peter Green, Mick Taylor, Mick Fleetwood, Billy Gibbons ( Z.Z.TOP ),Billy Preston, Steve Cropper, Otis Rush, Gary Moore ( Parisienne Walkway c’était pas rien cette chanson ) Jeff Healey (superbe musicien aveugle vu dans le film » Roadhouse » )album hommage à tous les seigneurs du Blues des Sixties.
Ce type est prodigieux et il serait tant qu’à l’époque de la Daube musicale telle l’insupportable Britney Spears & Co ,l’on puisse et de surcroît de son vivant, statufier ce Maître connaissant toutes les nuances et les climats de cette musique sublime appelée « Le Blues « .
Amateurs de Stevie Ray Vaughan et de Robert Cray,et plus proche de nous, de Patrick Verbecke et de Bill Deraime,Plaisir Garanti
( mais je sais que vous le connaissez déjà vous ,les vrais et purs amateurs de blues...)

11 janvier 2006

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John Mayall   Blues for the Lost Days

John Mayall, né en 1933 en Angleterre (Macclesfield), est le père des Bluesbreakers, le groupe Anglais des années soixante, celui dans lequel sont passés les futurs rois du Blues blanc. Eric Clapton, Peter Green, Mick Taylor, Harvey Mandel, Larry Taylor, Freddy Robinson, et tant d'autres que lui même ne doit plus s'en souvenir.
Lorsque les labels américains se détournaient du Blues et cherchaient dans la Soul des sons nouveaux, les Anglais, eux, reprenaient les maîtres du Chicago Blues des années 40-50. Depuis ce temps, Mister Mayall n'a pas arrêté. Une bonne soixantaine d'albums, dont nombre de perles, répartis sur 40 ans de carrière. Le timbre de la voix toujours posé, le rythme midtempo, le clavier sous les doigts, l'harmonica proche, John Mayall tisse un Blues subtil sans cesse en mouvement, bien que proche du Chicago Blues, il bouscule les rythmes, et ajoute mandoline, banjo ou congas.
"Blues for the Lost Days" n'échappe pas à ces règles :
"Dead City", Blues à guitare et harmonica endiablés ; "Stone Cold Deal", rythme jazzy pour orgue et trompettes ; "All Those Heroes", banjo et harmonica sur rythmique funk ; "Blues for the Lost Days", digne de Buddy Guy ; "Trenches", ambiance British pour mandoline, et un rythme presque africain. Cet homme est un orfèvre qui a su s'approprier le Blues. Toujours juste, ses mélodies ne servent que le plaisir, jamais de trop ni de pas assez, écoutez "How Can You Live Like That" les yeux fermés, profitez des mots et laissez le Blues faire son office. La discographie de Mr. Mayall, bien que fournie, ne pose pas de problème, presque tout y est excellent. Alors fouillez dans les bacs et n'hésitez pas à remonter le temps. -- Fred

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5 étoiles sur 5 Un monument du blues, 25 septembre 2001

Commentaire de : Un auditeur de Cambrai

Cet album se doit de figurer dans toute CDthèque qui se respecte. Et pas seulement chez les fans de blues. Sous le regard bienveillant de John Mayall, Eric Clapton y affirme définitivement son statut de Guitar Hero. Chacune de ses interventions est géniale, épaulé par un groupe au sommet de son art. Ne pas posséder cet album frise carrément le mauvais goût ! http://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/B0000249ZZ/403-6410869-3288464


John Mayall - Le râleur admirable

Serge Truffaut
Édition du samedi 24 et du dimanche 25 janvier 2004

Le vétéran britannique de la guerre de Corée a eu 70 ans le 29 novembre dernier. Il s'agit évidemment de John Mayall, le râleur admirable. Râleur? Qu'on se le tienne pour dit, il y a du Jean Yanne en lui. On pense ici au Jean Yanne de Moi y en a vouloir des sous. Parce que des sous, il en est quelque peu question dans notre histoire d'aujourd'hui. De sous et de téléphone, mais aussi d'Eric Clapton, Mick Taylor, Wim Wenders et Mike Figgis. Voilà : il y a sept mois de cela, le 19 juillet dernier pour être exact, les Bluesbreakers occupaient la scène érigée sur les quais de Liverpool. Avant d'embrayer avec le dernier morceau du spectacle, Mayall bat le rappel de la troupe et annonce au micro que certains de ses acolytes ayant parfois raté le coche, ou plutôt la double croche, ils devront payer des amendes. Remarquez que c'est mieux que d'être assigné à résidence, mais bon...
Mais bon... Qui, au monde, peut se permettre d'imposer des amendes à Clapton, Taylor et compagnie pour avoir substitué le si bémol au sol dièse ? Autrement dit, qui peut remonter les bretelles de grandes, de très grandes vedettes pour avoir remplacé la note de la séduction par celle de la déprime ? On connaît la réponse.
On évoque cela parce que c'est du Mayall tout craché. C'est le Mayall qui bougonne pour des raisons qui
réveillent toujours les rouspéteurs. Ceux-ci veulent toujours la perfection parce qu'ils croient qu'elle n'est pas de ce monde alors qu'elle est là plus souvent qu'on ne le croit. À preuve, lors du spectacle organisé pour souligner les 70 ans du vétéran, chaque musicien l'a eu, son moment de perfection. Le tout, un double compact, vient de paraître sur étiquette Eagle Records sous le titre 70th Birthday Concert.
Passons au téléphone.  Dans la vie de Mayall, l'objet inventé par Graham Bell occupe une place particulière. Une place qu'on ne retrouve nulle part ailleurs au sein de la galaxie musicale. Il y a bien The Kinsey Report qui a composé le blues du répondeur, mais rien de comparable, question gabarit, avec Mayall.  Les anciens se souviendront que lorsque Mayall décida de mettre le batteur Keef Hartley au chômage, il lui signala la chose par téléphone. Le message ayant été enregistré, le Hartley en question décida de l'utiliser comme introduction de son album. Lorsque le guitariste Mick Taylor se fit porter pâle un jour de 1993, il le fit par téléphone. Le message ayant lui aussi été enregistré, Mayall l'intercala entre deux chansons. Mieux, il en fit le thème d'un album : Wake Up Call. Plus sérieusement, le téléphone occupe une place distincte parce que c'est toujours par son entremise qu'on a kidnappé les musiciens de Mayall. La légende veut que lorsque Clapton et Jack Bruce décidèrent de former Cream alors qu'ils étaient membres des Bluesbreakers, ils informèrent le patron par...
La légende veut également que lorsque Mick Jagger et Keith Richards complotèrent pour remplacer Brian Jones par Mick Taylor, le capitaine Fracasse du rock ordonna à sir Mick d'appeler Mayall. Il paraît que ce dernier était furieux. Furieux parce que l'usage de l'invention de Bell fut intense tout au cours de ces années-là. Ce qui nous mène à ceci : les groupes formés d'anciens élèves de Mayall.

Clapton et Bruce ont fondé Cream. John McVie, Peter Green et Mick Fleetwood ont créé Fleetwood Mac. Taylor a rejoint les Stones. John Almond et Jon Mark, les héros du fantastique Turning Point, ont fondé Mark-Almond. Steve Thompson a fondé Stone The Crow. Andy Fraser a fondé Free. John Hiseman a fondé Colosseum. Hughie Flint a fondé The Bluesband. Aynsley Dunbar a été le batteur de Frank Zappa. Walter Trout, Coco Montoya, James Quillsmith et Harvey Mandel volent de leurs propres ailes. Voilà, très résumé, l'impact Mayall sur le blues.
Côté jazz ? On doit à Mayall d'avoir ravivé les carrières du trompettiste Blue Mitchell, du saxophoniste Red Holloway et du bassiste Victor Gaskin. Avec eux, il a concocté l'accouplement du jazz avec le blues. Il a décliné sur tous les tons, les vifs, les grossiers, les denses, le conte intitulé Jazz Me Blue. C'était dans les années 70.
Après ? C'est là que ça devient intéressant. Passionnant. Nombreux, très nombreux sont les amateurs de Mayall des années 60 ou 70 qui croient que le bonhomme n'a plus rien fait par la suite. Au contraire : il n'a jamais autant travaillé, et bien travaillé. Tellement que le Mayall d'aujourd'hui est aussi captivant que celui d'hier.
Son groupe est plus dynamique que jamais. Sa rythmique est aussi bien huilée qu'une plomberie allemande. Et
ce, grâce au batteur Joe Yuele qui, soit dit en passant, détient le record de longévité des Bluesbreakers. Ça fait 18 ans qu'il ponctue les ritournelles du vieux avec une précision démoniaque. Dix-huit ans qu'il impose des rythmes en deux secondes à peine. Et à la basse, Mayall a un ingénieur de formation, donc un type qui sait compter les changements rythmiques : Hank Van Sickle. Aux claviers, il a l'ancien producteur d'Al Jarreau, Tom Canning, qui n'a commis qu'une erreur : accompagner Johnny, le Hallyday.
Pour ce qui est de la guitare, la tradition de fluidité et de clarté établie il y a 40 ans de cela par Clapton a été méticuleusement respectée. Buddy Whittington, c'est son nom, est d'autant plus incisif qu'il pose ici et là, et pas n'importe où, des points-virgules. Il ne formule jamais de points de suspension. En clair, il n'abandonne jamais en cours de route.
C'est donc avec eux, augmentés de Mick Taylor et Eric Clapton aux guitares, sans oublier le patriarche du British blues, le tromboniste Chris Barber, ainsi que le trompettiste Henry Lowther, que Mayall a soufflé ses 70 bougies.classiques des années 60, comme Pretty Woman, California, Walking On The Sunset, All Your Love, et ses nouveautés, comme Somebody's Acting Like A Child, Blues For The Lost Days et l'admirable Dirty Water, découvert sur son dernier album studio, Stories.
D'un bout à l'autre de ce double compact, la machine Bluesbreakers ronronne avec une régularité à faire envie à tous les chats de la planète. Elle ronronne parce que Mayall connaît ces années-ci les meilleurs moments de sa vie. Certains l'ont noté. On pense aux cinéastes Wim Wenders et Mike Figgis. À plus d'une reprise, dans les entrevues que Wenders a accordées au cours du dernier mois pour souligner la sortie sur grand écran de son film sur le blues, film produit par Scorsese, ce réalisateur a confié que la composition The Death Of J. B. Lenoir de Mayall l'avait profondément inspiré.
Quand à Figgis, l'auteur de Leaving Las Vegas, il suffit d'écouter le documentaire qu'il a signé pour la série conçue par Scorsese pour se rendre compte à quel point, dans le monde du blues, Mayall est désormais aussi incontournable que John Lee Hooker, Willie Dixon ou Muddy Waters.
De tous les temps de la longue carrière de Mayall, le temps présent se distingue ainsi : le vieux n'a jamais été aussi serein, aussi heureux. Et cela s'entend clairement.
Le programme ? Il y a ses

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John Mayall

John Mayall est, avec Alexis Korner, un des " papes " du British-blues : tous les grands d'aujourd'hui lui doivent quelque chose, directement ou indirectement. Il a derrière lui une carrière et une discographie impressionnantes. Il est à l'origine du Blues Boom Anglais des années 60, et reste une référence pour les amateurs du genre près de 40 ans après ses débuts.Grand découvreur de talents, c'est sous sa gouverne que quelques-uns des plus grands noms du rock et du blues ont fait leurs classes. Ainsi, Eric Clapton, Mick Taylor (des Stones), Peter Green, Jack Bruce (fondateur de Cream), Mick Fleetwood et John Mc Vie (qui connaîtront la gloire avec Fleetwood Mac) ont tour à tour été membres des Bluesbreakers. Une étoile du Blues !

cd_mayallHello les Green-Gazeux du Blues, Je viens de recevoir le CD de John Mayall Blues For The Lost Days. En première écoute, c'est ... excellent ! ;-D
Beaucoup plus dans la veine de Sense Of Place que Wake Up Call, je trouve ce CD très équilibré, les textes sont fort bien écrits (par John Mayall pour la plupart) et les musiciens sont tous top. Mention spéciale à Buddy Whittington à la guitare, toujours bien dans le ton, bien dans les morceaux, jamais démonstratif pour autant mais ô combien efficace ! Egalement pour Joe Yuele à la batterie qui sait être présent ou discret juste quand il faut, en plus de mettre le groove qui tue avec John Paulus à la basse. C'est 100% Pure British Blues, que du bon ! Dans le 2ème titre, All Those Heroes, John Mayall raconte quelles ont été ses influences et il cite (entre autres) Blind Boy Fuller et Blind Blake !!! Ch'ui vert ...
:-)))))))


11 janvier 2006

Et aussi...
par Michel Gombart et philippe Jelmoni

BLUES :
The Blues : Au début des années soixante, le blues se trouve dans une situation paradoxale, en effet aux Etats Unis cette musique ne circule que dans la communauté noire ,alors qu’en Europe la jeunesse blanche découvre le blues qui va servir de socle à une bonne partie de la Pop music. Aux USA , depuis la naissance du Rock & roll au milieu des années cinquante, l’industrie musicale s’efforce de récupérer la musique noire, de l’aseptiser pour la revendre aux teenagers blancs. Les bluesmen restent confinés dans les circuits traditionnels , loin d’une quelconque reconnaissance. L’apparition en angleterre du bristish blues sous l’impulsion d’Alexis Korner, de John Mayall et de l’influence des Rolling Stones va permettre une reconnaissance du blues et faciliter la venue des bluesmen noirs américains sur les scènes européennes en particulier dans le cadre des tournées Américan Folk Blues. Le succés du British blues va se communiquer aux Etats-Unis et des musiciens blancs comme Paul Butterfield, Mike Bloomfield ou Canned Heat vont répandre la bonne parole. Cela provoque des réactions contradictoires, une positive ou les musiciens de blues blanc en grande majorité vont pour la premiére fois respecté la notion de droits d’auteur , l’argent permettant aux bluesemen de survivre. Cependant si ils tournent en Europe, aux USA rien ne change sauf pour quelques exceptions comme BB.King ou Muddy Waters. Si il y a un album symbolique de cette situation c’est « Father & sons » où au coté de Muddy Waters on retrouve entre autre Mike Bloomfield et Paul Butterfield .

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11 janvier 2006

Bare Wires Mayall, John LP Année : 1968 Label :

barewinesBare Wires Mayall, John
LP Année : 1968 Label : Deram
commentaires :

D'abord pas de panique chez les fans de punk-rock ou d'electronica déviante, je ne vais pas vous faire l'historique de John Mayall et du "blues-rock" anglais (probablement d'ailleurs qu'un certain nombre des millions de lecteurs affamés de cette chronique ont déjà quitté l'écran rien qu'à l'évocation de ce terme, voire pour les moins curieux à la vision des pochettes). John Mayall donc. Sa position incontournable de catalyseur (à l'instar d'un Alexis Korner) dans l'émergence de la scène British Blues du milieu des 60s ; sa parfaite assimilation des racines blues-jazz-r'n'b ; "l'école" Bluesbreakers (son collectif, dirigé avec vision musicale et pragmatisme économique) où sont passés les 6 cordes du Clapton post-Yardbirds pré-chiant, du Peter Green pré-Fleetwood Mac période anglaise (ou d'avant la coke), du jeune "surdoué" Mick Taylor pré-essoreuse Stones, tout ce petit monde allant devenir les dinosaures que l'on sait ; son rôle de passeur encyclopédique pour le public blanc vers le blues électrifié afro-américain, blah blah blah …; tout ceci est parfaitement documenté ailleurs en long, large et travers, dont acte.
Ce qui m'a "toujours" intéressé avec Mayall, c'est plus le côté expérimentateur qu'il a tenté de développer à partir de l'idiome blues traditionnel et dont les trois albums sus-cités - auxquels on peut rajouter l'excellent The Turning Point (1969) - illustrent plusieurs facettes. Loin de s'enfermer dans les formules bientôt lucratives ou tape-à-l'oreille que le genre pouvait générer à l'époque, Mayall a élaboré (c'est lui qui compose) une musique finalement très personnelle et riche au vu du véhicule de départ, qui a assez bien vieillie, superbement et intelligemment arrangée, ce qui n'est pas le cas de tous ses contemporains, n'en déplaise aux aficionados du 12 mesures blanchi gonflé à l'électricité. D'ailleurs, c'est en se dirigeant vers une musique plus acoustique, sans batterie (comme ici sur l'album Empty Rooms) qu'il a peut-être gravé ses plus belles plages.
Excellent chanteur, bon parolier avec des textes plutôt mieux foutus que la moyenne crypto-hippie d'alors, multi-instrumentiste pointu mais jamais démonstratif, Mayall avait aussi une maturité (dans les 35 balais ici) et une soif (à tous les sens du terme d'ailleurs à l'époque) d'évolution qui lui a permis de tenter quelques trucs tout à fait audibles, qui s'insinuent en vous jusqu'à finalement faire partie d'une sorte de juke-box récurrent au fil des ans, comme parallèle à vos obsessions sonores habituelles, aux emballements saisonniers ou aux découvertes terminales.
Bref, de la matière, terrienne et aérienne à la fois, valable aussi bien pour les fins de soirées arrosées que pour les transports introspectifs ponctuels. On y trouve quoi alors, se dit LE lecteur fatigué ? Par exemple, un excellent septet cuivré (avec le fabuleux Dick Heckstall-Smith transfuge à l'époque du sous estimé Graham Bond Organization) sur la longue suite jazzy-blues " Bare Wires " et sur le reste de l'album ; des solos lumineux, puissants et cristallins à la fois de Mick Taylor tout au long de l'album Blues from Laurel Canyon - ce dernier marque certes un retour aux racines blues par rapport à son prédécesseur mais développe aussi des ambiances introspectives hypnotisantes en fin de disque (" Long gone midnight " et " Fly tomorrow ") ; du folk-jazz, en quartet sans batterie, tout au long d'Empty Rooms (Mayall s'est alors installé aux Etats-Unis, et développera ce style sur plusieurs albums) avec une excellente utilisation des cuivres et des claviers (jusqu'au moog sur " Lying in my bed ", fabuleux morceau qui sonne presque comme du pré-Suicide folk, mais stoppons là les frais …).
Buvez du vin.

http://www.citoyenlambda.net/di/di.php?page=dil#41


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