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John Mayall presse
11 janvier 2006

Et aussi...
par Michel Gombart et philippe Jelmoni

BLUES :
The Blues : Au début des années soixante, le blues se trouve dans une situation paradoxale, en effet aux Etats Unis cette musique ne circule que dans la communauté noire ,alors qu’en Europe la jeunesse blanche découvre le blues qui va servir de socle à une bonne partie de la Pop music. Aux USA , depuis la naissance du Rock & roll au milieu des années cinquante, l’industrie musicale s’efforce de récupérer la musique noire, de l’aseptiser pour la revendre aux teenagers blancs. Les bluesmen restent confinés dans les circuits traditionnels , loin d’une quelconque reconnaissance. L’apparition en angleterre du bristish blues sous l’impulsion d’Alexis Korner, de John Mayall et de l’influence des Rolling Stones va permettre une reconnaissance du blues et faciliter la venue des bluesmen noirs américains sur les scènes européennes en particulier dans le cadre des tournées Américan Folk Blues. Le succés du British blues va se communiquer aux Etats-Unis et des musiciens blancs comme Paul Butterfield, Mike Bloomfield ou Canned Heat vont répandre la bonne parole. Cela provoque des réactions contradictoires, une positive ou les musiciens de blues blanc en grande majorité vont pour la premiére fois respecté la notion de droits d’auteur , l’argent permettant aux bluesemen de survivre. Cependant si ils tournent en Europe, aux USA rien ne change sauf pour quelques exceptions comme BB.King ou Muddy Waters. Si il y a un album symbolique de cette situation c’est « Father & sons » où au coté de Muddy Waters on retrouve entre autre Mike Bloomfield et Paul Butterfield .

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