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John Mayall presse
11 janvier 2006

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John Mayall   Blues for the Lost Days

John Mayall, né en 1933 en Angleterre (Macclesfield), est le père des Bluesbreakers, le groupe Anglais des années soixante, celui dans lequel sont passés les futurs rois du Blues blanc. Eric Clapton, Peter Green, Mick Taylor, Harvey Mandel, Larry Taylor, Freddy Robinson, et tant d'autres que lui même ne doit plus s'en souvenir.
Lorsque les labels américains se détournaient du Blues et cherchaient dans la Soul des sons nouveaux, les Anglais, eux, reprenaient les maîtres du Chicago Blues des années 40-50. Depuis ce temps, Mister Mayall n'a pas arrêté. Une bonne soixantaine d'albums, dont nombre de perles, répartis sur 40 ans de carrière. Le timbre de la voix toujours posé, le rythme midtempo, le clavier sous les doigts, l'harmonica proche, John Mayall tisse un Blues subtil sans cesse en mouvement, bien que proche du Chicago Blues, il bouscule les rythmes, et ajoute mandoline, banjo ou congas.
"Blues for the Lost Days" n'échappe pas à ces règles :
"Dead City", Blues à guitare et harmonica endiablés ; "Stone Cold Deal", rythme jazzy pour orgue et trompettes ; "All Those Heroes", banjo et harmonica sur rythmique funk ; "Blues for the Lost Days", digne de Buddy Guy ; "Trenches", ambiance British pour mandoline, et un rythme presque africain. Cet homme est un orfèvre qui a su s'approprier le Blues. Toujours juste, ses mélodies ne servent que le plaisir, jamais de trop ni de pas assez, écoutez "How Can You Live Like That" les yeux fermés, profitez des mots et laissez le Blues faire son office. La discographie de Mr. Mayall, bien que fournie, ne pose pas de problème, presque tout y est excellent. Alors fouillez dans les bacs et n'hésitez pas à remonter le temps. -- Fred

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5 étoiles sur 5 Un monument du blues, 25 septembre 2001

Commentaire de : Un auditeur de Cambrai

Cet album se doit de figurer dans toute CDthèque qui se respecte. Et pas seulement chez les fans de blues. Sous le regard bienveillant de John Mayall, Eric Clapton y affirme définitivement son statut de Guitar Hero. Chacune de ses interventions est géniale, épaulé par un groupe au sommet de son art. Ne pas posséder cet album frise carrément le mauvais goût ! http://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/B0000249ZZ/403-6410869-3288464


John Mayall - Le râleur admirable

Serge Truffaut
Édition du samedi 24 et du dimanche 25 janvier 2004

Le vétéran britannique de la guerre de Corée a eu 70 ans le 29 novembre dernier. Il s'agit évidemment de John Mayall, le râleur admirable. Râleur? Qu'on se le tienne pour dit, il y a du Jean Yanne en lui. On pense ici au Jean Yanne de Moi y en a vouloir des sous. Parce que des sous, il en est quelque peu question dans notre histoire d'aujourd'hui. De sous et de téléphone, mais aussi d'Eric Clapton, Mick Taylor, Wim Wenders et Mike Figgis. Voilà : il y a sept mois de cela, le 19 juillet dernier pour être exact, les Bluesbreakers occupaient la scène érigée sur les quais de Liverpool. Avant d'embrayer avec le dernier morceau du spectacle, Mayall bat le rappel de la troupe et annonce au micro que certains de ses acolytes ayant parfois raté le coche, ou plutôt la double croche, ils devront payer des amendes. Remarquez que c'est mieux que d'être assigné à résidence, mais bon...
Mais bon... Qui, au monde, peut se permettre d'imposer des amendes à Clapton, Taylor et compagnie pour avoir substitué le si bémol au sol dièse ? Autrement dit, qui peut remonter les bretelles de grandes, de très grandes vedettes pour avoir remplacé la note de la séduction par celle de la déprime ? On connaît la réponse.
On évoque cela parce que c'est du Mayall tout craché. C'est le Mayall qui bougonne pour des raisons qui
réveillent toujours les rouspéteurs. Ceux-ci veulent toujours la perfection parce qu'ils croient qu'elle n'est pas de ce monde alors qu'elle est là plus souvent qu'on ne le croit. À preuve, lors du spectacle organisé pour souligner les 70 ans du vétéran, chaque musicien l'a eu, son moment de perfection. Le tout, un double compact, vient de paraître sur étiquette Eagle Records sous le titre 70th Birthday Concert.
Passons au téléphone.  Dans la vie de Mayall, l'objet inventé par Graham Bell occupe une place particulière. Une place qu'on ne retrouve nulle part ailleurs au sein de la galaxie musicale. Il y a bien The Kinsey Report qui a composé le blues du répondeur, mais rien de comparable, question gabarit, avec Mayall.  Les anciens se souviendront que lorsque Mayall décida de mettre le batteur Keef Hartley au chômage, il lui signala la chose par téléphone. Le message ayant été enregistré, le Hartley en question décida de l'utiliser comme introduction de son album. Lorsque le guitariste Mick Taylor se fit porter pâle un jour de 1993, il le fit par téléphone. Le message ayant lui aussi été enregistré, Mayall l'intercala entre deux chansons. Mieux, il en fit le thème d'un album : Wake Up Call. Plus sérieusement, le téléphone occupe une place distincte parce que c'est toujours par son entremise qu'on a kidnappé les musiciens de Mayall. La légende veut que lorsque Clapton et Jack Bruce décidèrent de former Cream alors qu'ils étaient membres des Bluesbreakers, ils informèrent le patron par...
La légende veut également que lorsque Mick Jagger et Keith Richards complotèrent pour remplacer Brian Jones par Mick Taylor, le capitaine Fracasse du rock ordonna à sir Mick d'appeler Mayall. Il paraît que ce dernier était furieux. Furieux parce que l'usage de l'invention de Bell fut intense tout au cours de ces années-là. Ce qui nous mène à ceci : les groupes formés d'anciens élèves de Mayall.

Clapton et Bruce ont fondé Cream. John McVie, Peter Green et Mick Fleetwood ont créé Fleetwood Mac. Taylor a rejoint les Stones. John Almond et Jon Mark, les héros du fantastique Turning Point, ont fondé Mark-Almond. Steve Thompson a fondé Stone The Crow. Andy Fraser a fondé Free. John Hiseman a fondé Colosseum. Hughie Flint a fondé The Bluesband. Aynsley Dunbar a été le batteur de Frank Zappa. Walter Trout, Coco Montoya, James Quillsmith et Harvey Mandel volent de leurs propres ailes. Voilà, très résumé, l'impact Mayall sur le blues.
Côté jazz ? On doit à Mayall d'avoir ravivé les carrières du trompettiste Blue Mitchell, du saxophoniste Red Holloway et du bassiste Victor Gaskin. Avec eux, il a concocté l'accouplement du jazz avec le blues. Il a décliné sur tous les tons, les vifs, les grossiers, les denses, le conte intitulé Jazz Me Blue. C'était dans les années 70.
Après ? C'est là que ça devient intéressant. Passionnant. Nombreux, très nombreux sont les amateurs de Mayall des années 60 ou 70 qui croient que le bonhomme n'a plus rien fait par la suite. Au contraire : il n'a jamais autant travaillé, et bien travaillé. Tellement que le Mayall d'aujourd'hui est aussi captivant que celui d'hier.
Son groupe est plus dynamique que jamais. Sa rythmique est aussi bien huilée qu'une plomberie allemande. Et
ce, grâce au batteur Joe Yuele qui, soit dit en passant, détient le record de longévité des Bluesbreakers. Ça fait 18 ans qu'il ponctue les ritournelles du vieux avec une précision démoniaque. Dix-huit ans qu'il impose des rythmes en deux secondes à peine. Et à la basse, Mayall a un ingénieur de formation, donc un type qui sait compter les changements rythmiques : Hank Van Sickle. Aux claviers, il a l'ancien producteur d'Al Jarreau, Tom Canning, qui n'a commis qu'une erreur : accompagner Johnny, le Hallyday.
Pour ce qui est de la guitare, la tradition de fluidité et de clarté établie il y a 40 ans de cela par Clapton a été méticuleusement respectée. Buddy Whittington, c'est son nom, est d'autant plus incisif qu'il pose ici et là, et pas n'importe où, des points-virgules. Il ne formule jamais de points de suspension. En clair, il n'abandonne jamais en cours de route.
C'est donc avec eux, augmentés de Mick Taylor et Eric Clapton aux guitares, sans oublier le patriarche du British blues, le tromboniste Chris Barber, ainsi que le trompettiste Henry Lowther, que Mayall a soufflé ses 70 bougies.classiques des années 60, comme Pretty Woman, California, Walking On The Sunset, All Your Love, et ses nouveautés, comme Somebody's Acting Like A Child, Blues For The Lost Days et l'admirable Dirty Water, découvert sur son dernier album studio, Stories.
D'un bout à l'autre de ce double compact, la machine Bluesbreakers ronronne avec une régularité à faire envie à tous les chats de la planète. Elle ronronne parce que Mayall connaît ces années-ci les meilleurs moments de sa vie. Certains l'ont noté. On pense aux cinéastes Wim Wenders et Mike Figgis. À plus d'une reprise, dans les entrevues que Wenders a accordées au cours du dernier mois pour souligner la sortie sur grand écran de son film sur le blues, film produit par Scorsese, ce réalisateur a confié que la composition The Death Of J. B. Lenoir de Mayall l'avait profondément inspiré.
Quand à Figgis, l'auteur de Leaving Las Vegas, il suffit d'écouter le documentaire qu'il a signé pour la série conçue par Scorsese pour se rendre compte à quel point, dans le monde du blues, Mayall est désormais aussi incontournable que John Lee Hooker, Willie Dixon ou Muddy Waters.
De tous les temps de la longue carrière de Mayall, le temps présent se distingue ainsi : le vieux n'a jamais été aussi serein, aussi heureux. Et cela s'entend clairement.
Le programme ? Il y a ses

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John Mayall

John Mayall est, avec Alexis Korner, un des " papes " du British-blues : tous les grands d'aujourd'hui lui doivent quelque chose, directement ou indirectement. Il a derrière lui une carrière et une discographie impressionnantes. Il est à l'origine du Blues Boom Anglais des années 60, et reste une référence pour les amateurs du genre près de 40 ans après ses débuts.Grand découvreur de talents, c'est sous sa gouverne que quelques-uns des plus grands noms du rock et du blues ont fait leurs classes. Ainsi, Eric Clapton, Mick Taylor (des Stones), Peter Green, Jack Bruce (fondateur de Cream), Mick Fleetwood et John Mc Vie (qui connaîtront la gloire avec Fleetwood Mac) ont tour à tour été membres des Bluesbreakers. Une étoile du Blues !

cd_mayallHello les Green-Gazeux du Blues, Je viens de recevoir le CD de John Mayall Blues For The Lost Days. En première écoute, c'est ... excellent ! ;-D
Beaucoup plus dans la veine de Sense Of Place que Wake Up Call, je trouve ce CD très équilibré, les textes sont fort bien écrits (par John Mayall pour la plupart) et les musiciens sont tous top. Mention spéciale à Buddy Whittington à la guitare, toujours bien dans le ton, bien dans les morceaux, jamais démonstratif pour autant mais ô combien efficace ! Egalement pour Joe Yuele à la batterie qui sait être présent ou discret juste quand il faut, en plus de mettre le groove qui tue avec John Paulus à la basse. C'est 100% Pure British Blues, que du bon ! Dans le 2ème titre, All Those Heroes, John Mayall raconte quelles ont été ses influences et il cite (entre autres) Blind Boy Fuller et Blind Blake !!! Ch'ui vert ...
:-)))))))


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