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John Mayall presse
19 mai 2006

John Mayall

John Mayall
Cahors - Foyer valentré - 28 mars 2006

john_mayall_

La soirée est sur le point de débuter. Dans le hall s’entassent un tas de fans. Ils discutent autour d’un verre avec une obsession commune, John Mayall sur la scène de la salle valentré. Nous devons cette belle rencontre aux organisateurs du festival de blues de Cahors qui vont et viennent décidés à superviser un spectacle sans incident. Une petite mise en bouche avec la programmation, encore secrète, du mois de Juillet / Août. En effet, quelques informations ont été accordées notamment la venue de Canned Heat, groupe mythique des sixties. C’était pour être franc le deuxième sujet de conversation. Afin d’être fixé et pour continuer de rêver éveillé, rendez vous sur http://www.cahorsbluesfestival.com/

Les organisateurs ont réussi leur pari puisque la population locale s’est déplacée. Les anglais, ayant fortement peuplé nos campagnes depuis ces dernières années, sont bien évidemment de la fête et cela aurait été le moment idéal pour récupérer nos belles maisons en pierre (sic !). Les rumeurs, au fil des discussions, ont cependant prisent le dessus.

Les musiciens nous tiennent en haleine tout au long : Les notes de la guitare résonnent et planent au dessus de nos têtes comme si le toit laissait entrevoir le ciel étoilé dans cette petite salle devenue le temps de quelques chansons une rue étroite pleine de souvenirs. Les artistes sont en osmose, les doigts se défoulent et escaladent une à une les frettes de leurs chères guitares. Quatre monstres tout en décontraction. Le guitariste laisse entrevoir quelques sourires en coin lorsque sa guitare se met à parler sous l’œil attentif et réjoui du taulier. John, multi instrumentiste, laissera parfois ses pulsions prendre le dessus et rejoindre les envolées du guitariste. Un duel de taille.

La légende du blues interprète ses succès et nous amène en voyage à travers ses compositions. Le rythme s’engouffre dans nos cœurs encore pur qui n’attendaient qu’une chose, un souffle nouveau, un souffle de bien être procuré par cet instrument enivrant : L’harmonica. Pour preuve, les notes s’enflamment et le souffle du chanteur laisse de marbre sur « The laws must change » ou encore sur le fameux « Room to move ». La voix chaude du chanteur rappelle avec nostalgie ces années bénites, les sixties. De nombreux titres se sont enchaînés, citons les plus marquants : « Congo square », « Accidental suicide », « Wake up call » ou bien encore « Prisons on the road ». Le dernier rappel de la soirée se fera devant un artiste, un seul, John Mayall, sans oublier son clavier à qui l’on doit « Boogie albert ». Le perfectionnisme de l’artiste donnera une autre dimension à ce titre, magnifiquement interprété et d’une précision époustouflante.

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Comme si le blues faisait partie intégrante de notre culture, le public est excité à l’idée de découvrir chaque titre. Certains se laissent aller et envoient quelques « Yeah ! » et autre « Allright » devant ce spectacle au son parfait. Nous sommes envahis d’émotions diverses et en plein dans leur univers qu’ils ont su planter dès les premières notes si bien que chacun d’entre nous a du, à un moment ou un autre, avoir l’impression agréable de se retrouver seul et de profiter égoïstement d’un trésor inédit.

Merci à l’organisation ainsi qu'à oscartramor's father pour cette aventure!  Fab

http://www.mygmusique.com/PHP2/base_bruits.php?id=177

Une exclusivité Blues Magazine

INTERVIEW

JOHN MAYALL

Festival Blues à gogo du Havre

le 16 Octobre 1999

Blues Magazine : Lorsque tu étais enfant, quel musique écoutiez vous toi et ta famille ?

John Mayall: Du jazz et du Blues.

Blues Magazine : Tu n'es devenu musicien professionnel qu'à partir d'une trentaine d'années. Pourquoi ne pas avoir tenté d'imposer le Blues avant ?

John Mayall : Ce n'était pas possible avant. Il n'y avait pas d'opportunité.

Blues Magazine : Tu dis avoir été très influencé par JB Lenoir.

John Mayall : Oui, c'est une de mes principales influences. Les paroles étaient fantastiques et sa musique était fantastique.

Blues Magazine : Aujourd'hui, quels artistes écoutes tu ?

John Mayall : En ce moment, Alanis Morisette est ma chanteuse préférée de la scène musicale contemporaine.

Blues Magazine : Quand et comment as tu commencé l'apprentissage d'un instrument ?

John Mayall : A l'âge de 13 ans, j'ai appris le piano. La guitare et l'harmonica c'est venu plus tard.

Blues Magazine : Tu travailles beaucoup le piano, l'harmonica, la guitare et ta voix ?

John Mayall : Non. Je ne les travaille que sur scène.

Blues Magazine : Pourquoi ne joues tu pas plus de guitare ?

John Mayall : La guitare n'est pas mon instrument principal. Le piano a toujours été mon instrument de prédilection.

Blues Magazine : Comment fais tu pour découvrir tous ces guitaristes qui entament des carrières solo une fois passés chez les Bluesbreakers ? As tu un truc particulier ou une grande rigueur de travail ?

John Mayall : Je choisis des musiciens avec lesquels j'ai envie de jouer. Ensuite nous travaillons et si vous venez nous voir en concert, vous vous apercevez que c'est naturel pour nous de jouer ensemble.

Blues Magazine : Tu as travaillé avec différentes sortes de formations. Quel est la formule qui te convient le mieux ?

John Mayall : C'est le quartet qui me convient le mieux.

Blues Magazine : A ce jour, quel est le guitariste qui t'a le plus impressionné ?

John Mayall : Buddy Whittington.

Blues Magazine : Pourquoi as tu quitté la Grande Bretagne pour aller habiter à Los Angeles ?

John Mayall : Le climat est plus agréable là-bas.

Blues Magazine : Deux guitaristes des Bluesbreakers, Peter Green et Mick Taylor, n'ont pas connu la carrière musicale à laquelle ils étaient promise. Pourquoi ?

John Mayall : Je ne sais pas. Il faudrait leur demander à eux. Je ne suis pas Mick Taylor ou Peter Green.

Blues Magazine : Revois tu parfois des anciens Bluesbreakers ?

John Mayall : Oui, de temps en temps. Blues Magazine : Tu as changé de maison de disques, alors que tu avais enregistré trois bons disques chez Silvertone.

John Mayall : C'était un contrat pour trois disques et Silvertone ne l'a pas reconduit.

Blues Magazine : Sur tes derniers disques, tu joues avec des musiciens prestigieux, tels que John Lee Hooker, Buddy Guy, Mavis Staples, Mick Taylor...Est ce par effet de mode, pour des raisons commerciales, par amitié ou en reconnaissance envers leur musique ?

John Mayall : J'ai joué avec tous ces musiciens car ce sont des amis.

Blues Magazine : As tu un album préféré ?

John Mayall : Mon album préféré est toujours le dernier car il représente mon travail actuel.

Blues Magazine : Tu es reconnu par les amateurs de Blues mais tu n'as pas connu un aussi gros succès que Eric Clapton. Es tu parfois un peu aigri de ce manque de succès ?

John Mayall : Non, j'attends toujours le succès international. J'ai tout mon temps.

Propos recueillis par Patrick Guillemin et Michaël M. au Festival "Blues à gogo" du Havre


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